La haine de l’autre jusqu’à la privation de l’accès aux soins
La LDH, le Gisti, La Cimade et l’ADDE, sont intervenus volontairement à l’appui d’un référé-liberté déposé le 16 mai, visant à obtenir du juge qu’il enjoigne au préfet de Mayotte et au directeur du centre hospitalier de prendre les mesures nécessaires pour rétablir l’accès à ce centre, bloqué depuis deux semaines par des manifestants hostiles aux Comoriens.
L’action était plus spécifiquement engagée au nom d’une patiente atteinte d’une pathologie lourde à qui l’accès à l’hôpital avait été refusé, le 11 mai.
Par une ordonnance rendue le 19 mai, constatant que le matin même l’audience de celle-ci avait pu finalement se rendre à son rendez-vous médical, le juge a estimé que les conditions du référé-liberté n’étaient plus remplies, sans se préoccuper de la persistance du blocage pour tous les soins non urgents.