Une soixantaine d’organisations ont lancé un appel en faveur des jeunes majeurs étrangers qui reçoivent une obligation de quitter le territoire français (OQTF) quand ils atteignent la majorité (affaire du boulanger de Besançon et bien d’autres).
Cette campagne intitulée “Jeunes étrangers, sortir de l’impasse” part de plusieurs constats :
– la contestation systématique de l’identité des jeunes arrivés mineurs non accompagnés et même de leur âge, y compris quand ils ont été placés par un juge des enfants ;
– la quasi disparition des possibilités de régularisation des familles avec enfants mineurs ;
– les difficultés croissante d’accès aux préfectures via la dématérialisation ;
– face à ces embûches, nous constatons, à l’inverse, les manifestations de solidarité de plus en plus nombreuses autour de ces jeunes.
Un communiqué de presse a été publié le lundi 8 février. Il est désormais signé par plus d’une soixantaine d’organisations nationales.
Nous voulons poursuivre et amplifier ce mouvement de solidarité.
Aujourd’hui avec plus de 220 personnalités de tous horizons, nous faisons appel à toutes celles et tous ceux qui ne supporte plus ce gâchis humain et nous vous appelons à signer notre pétition.
Signez
Si souhaitez signer en tant qu’organisation locale,
merci d’indiquer le nom de l’organisation dans la case « Prénom »
et de préciser « Organisation locale » dans la case « Nom »
Si vous souhaitez signer en tant qu’organisation nationale,
merci d’envoyer un mail à communication@ldh-france.org
pétition « Jeunes majeurs, sortir de l’impasse »
L’actualité a mis au grand jour la situation de jeunes étrangers présents depuis des années en France, arrivés soit mineurs isolés, soit avec leur famille, en cours d’études, d’apprentissage, accédant à l’emploi souvent dans des secteurs en pénurie de main-d’œuvre et soudain victimes de refus de séjour avec obligation de quitter le territoire (OQTF) dès lors qu’ils arrivent à leur majorité.
Nous nous réjouissons évidemment que plusieurs de ces jeunes aient trouvé une solution heureuse avec l’obtention d’un titre de séjour grâce à la solidarité que leur situation a suscitée.
Au-delà de ces cas emblématiques, les jeunes en détresse sont nombreux. Depuis des années, associations, enseignants, éducateurs, chefs d’entreprise, maîtres d’apprentissage, élus sonnent l’alarme et ne sont pas entendus. Nous sommes quotidiennement témoins d’un terrible gâchis humain et social : voir des jeunes être menacés d’expulsion, réduits à vivre dans la peur, l’errance et la clandestinité, alors que la France est devenue leur pays, celui de leurs liens, de leurs amitiés, de leurs amours, et qu’ils sont prêts à rendre à la société ce qu’elle a investi dans leur formation.
Pourtant, dès aujourd’hui, il y a des possibilités d’amélioration réelle et immédiate pour au moins réduire l’arbitraire des préfectures :
– il faut faire cesser la suspicion généralisée qui pèse sur de nombreux jeunes dont les actes d’état-civil sont régulièrement contestés, alors que leur identité a été confirmée par un juge ou par les services consulaires de leurs pays ;
– il faut cesser d’exiger des documents impossibles à présenter pour obtenir un titre de séjour (comme des passeports guinéens, par exemple), à plus forte raison lorsque la réglementation prévoit que leur présentation n’est pas obligatoire ;
– il faut en finir avec le blocage absurde des demandes de rendez-vous en préfecture, qui, sous prétexte de dématérialisation, revient à fermer des voies de régularisation. Ainsi, des jeunes, que la loi oblige à demander un titre de séjour avant 19 ans, sont mis dans l’impossibilité de le faire ;
– il faut que ces jeunes puissent avoir accès à des formations ou contrats d’apprentissage, en fonction de leurs niveaux de compétences, qu’ils puissent poursuivre les parcours engagés, et plus largement poursuivre la vie qu’ils ont entamée en obtenant aisément un titre de séjour protecteur et stable ;
– il faut régulariser de façon large et durable les personnes étrangères présentes depuis plusieurs années sur notre territoire notamment en appliquant la circulaire du 28 novembre 2012 plutôt que de mettre fin à celle-ci sans le dire et de restreindre l’accès aux droits et ainsi multiplier les situations dramatiques.
Ce sont là des mesures de bon sens, qui seraient la preuve que le message de ces jeunes, de leurs éducateurs et enseignants, de leurs employeurs, de leurs formateurs, a été entendu. Mais elles ne nous dispensent pas de réfléchir ensemble à la mise en œuvre de politiques d’accueil et de respect des droits fondées sur l’ouverture des frontières et des cœurs et non plus sur la peur et la fermeture.
Plus de 70 organisations sont signataires
Accompagnement et défense des jeunes isolés étrangers (Adjie), Ados sans frontières (ASF), Les Amis de la Terre, Association pour la défense des mineurs isolés étrangers (Admie), Association Éole, Association française des juristes démocrates (AFJD), Association Internationale de Techniciens, Experts et chercheurs (Aitec), Association pour les migrants (Ami), Association nationale villes et territoires accueillants (Anvita), Association-Solidarite-Amitie-Francais-Immigres (Asafi), Association de solidarité avec les mineurs isolés étrangers (Asmie), Association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne (Attac), Auberge des Migrants, Avocats pour la défense des droits des étrangers (ADDE), Cedetim/Ipam, Céméa, Centre de Recherche et d’Information pour le Développement (Crid), Chrétiens dans l’enseignement public (CDEP), La Cimade, Confédération générale du travail (CGT), Comede (Comité pour la santé des exilés), Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT), DEI-France, Emmaüs France, Enseignants pour la paix, Etats généraux des migrations (EGM), Fédération des associations générales étudiantes (Fage), Fédération des associations de soutien aux travailleurs immigrés (Fasti), Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE), Fédération éducation recherche culture de la CGT (FERC CGT), Fédération générale des pupilles de l’enseignement public (PEP), Fédération indépendante et démocratique des lycéens (Fidl), Fédération nationale des Francas, Fédération nationale de la Libre Pensée, Fédération Sud Education, Fédération syndicale unitaire (FSU), Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR), Fondation Frantz Fanon, France Terre d’Asile, Générations Solidaires, Gref, Groupe accueil et solidarité (Gas), Groupe d’Information et de Soutien des Immigrés (Gisti), Jeunesse ouvrière chrétienne (Joc), Ligue des droits de l’Homme (LDH), Ligue de l’enseignement, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), MRJC, Paris d’Exil, Patrons solidaires, Pilotes volontaires, Place publique, Planning familial, La Rencontre des justices, Réseau Chrétien – Immigrés, Réseau éducation sans frontières (RESF), La Roya citoyenne, SNPES-PJJ/FSU, Sgen-CFDT, Solidarité Laïque, SOS Racisme, Syndicat des avocats de France (Saf), Syndicat de la magistrature (SM), Tous migrants, Union des métiers et des industries de l’hôtellerie du Finistère (UMIH 29), Union nationale des étudiants de France (Unef), Union nationale lycéenne (UNL), Union syndicale Solidaires, Union des Tunisiens pour l’action citoyenne (Utac), Unsa, Unsa Education, Utopia 56, La vie nouvelle (LVN), Zembra Echo.
Plus de 220 personnalités sont les premiers signataires de cette pétition :
Dominique A, musicien ;
Jimmy Adjiovi Bocco, footballeur ;
Michel Agier, anthropologue ;
Philippe Aigrain, écrivain et éditeur ;
Karen Akoka, politiste, université Paris Nanterre ;
Arié Alimi, avocat ;
Mourad Allal, président de
l’Association-Solidarite-Amitie-Francais-Immigres (Asafi) ;
Patricia Allio, autrice, metteuse en scène et réalisatrice ;
Pouria Amirshahi, président de Politis ;
Mouss et Hakim Amokrane, groupes Zebda et Les motivés ;
Verveine Angeli, syndicaliste et militante associative ;
Judith Aquien, co-fondatrice de l’école Thot ;
Estellia Araez, présidente du Syndicat des avocats de France (Saf) ;
Rodrigo Arenas, co-président de la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) ;
Diego Arrabal, universitaire, écrivain ;
Dominique Attias, ancienne vice-bâtonnière de l’Ordre des avocats à la cour de Paris ;
Emma Aubin-Boltanski, anthropologue, directrice de recherche au CNRS ;
Yves Aubin de la Messuzière, président d’honneur de la Mission laïque française ;
Noureddine Baaboura, président de l’Union des Tunisiens pour l’action citoyenne (Utac) ;
Bertrand Badie, professeur émérite des universités ;
Etienne Balibar, philosophe universitaire ;
Alice Barbe, co-fondatrice de Singa ;
Fabrice Barbeau, écrivain ;
Mamoudou Bassoum, ingénieur et champion d’Europe 2018 de taekwendo ;
Jean Baubérot, professeur honoraire à l’Ecole pratique des hautes études ;
Edmond Baudoin, dessinateur ;
Patrick Baudoin, avocat, président d’honneur de la FIDH ;
Nicolas Bellissimo, président national de la Jeunesse ouvrière chrétienne (Joc) ;
Miguel Benasayag, philosophe, psychanalyste ;
José Benavente, président de Pilotes volontaires ;
Fayçal Ben Bdallah, président de la Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR) ;
Fatima-Ezzahra Benomar, co-fondatrice des Effronté-es ;
Mohamed Ben Saïd, militant associatif, médecin ;
Jacques Bonnaffé, comédien et metteur en scène ;
Saïd Bouamama, sociologue et militant du Front uni des immigrations et des quartiers populaires (FUIQP) ;
Alima Boumediene, avocate ;
Olivier Brachet, ancien directeur de Forum réfugié, ancien juge assesseur HCR à la Cour nationale du droit d’asile (CNDA) ;
Rachida Brahim, sociologue ;
Zohra Brahim, linguiste, chercheuse ;
Fred Burguière, musicien (Les ogres de Barback) ;
Fanny Burdino, scénariste ;
Laurent « Gianni » Cafier, délinquant solidaire ;
Claude Calame, directeur d’études à l’EHESS ;
Robin Campillo, cinéaste ;
Xavier Cantat, photographe ;
Laurent Cantet, cinéaste ;
Christophe Caron, co-secrétaire national du SNPES-PJJ/FSU ;
Barbara Cassin, philosophe, présidente de l’association Maisons de la sagesse ;
Rosemonde Cathala, directrice artistique ;
Gérard Chaouat, directeur de recherche émérite ;
Mouhieddine Cherbib, président du Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT) ;
Dominique Clémang, ancienne bâtonnière au barreau de Dijon ;
Vanessa Codaccioni, maîtresse de conférence à Paris 8 ;
Maxime Combes, économiste ;
Marie Cosnay, professeure, traductrice et écrivaine ;
Annick Coupé, secrétaire générale d’Attac ;
Pierre Cours-Salies, sociologue, professeur émérite ;
Sylvain Cypel, ancien rédacteur en chef au journal Le Monde ;
Mireille Damiano, avocate, ancienne présidente du Syndicat
des avocats de France (Saf) ;
Joseph Dato, fondateur d’Humacoop Amel France ;
Françoise Davisse, réalisatrice ;
Didier Daeninckx, écrivain ;
Gwen de Bonneval, auteur de bande dessinée ;
Laurence De Cock, historienne, enseignante ;
Véronique Decker, ancienne directrice d’école, auteure ;
Bernard Defrance, philosophe ;
Catherine Delanoë Daoud, avocate ;
Jean-Michel Delarbre, militant du Réseau éducation sans frontière (RESF) et de la LDH ;
Mireille Delmas Marty, professeur émérite au Collège de France ;
Marie Desplechin, journaliste et écrivain ;
Mathieu Devlaminck, président de l’Union nationale lycéenne (UNL) ;
Rokhaya Diallo, journaliste et réalisatrice ;
François Dosse, historien ;
Samuel Doux, scénariste ;
Bernard Dreano, militant associatif ;
Dub Inc, musiciens ;
Jean-Pierre Dubois, professeur d’université, président d’honneur de la Ligue des droits de l’Homme (LDH) ;
Katia Dubreuil, présidente du Syndicat de la magistrature (SM) ;
Clara Dugault, co-présidente de la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) ;
Françoise Dumont, présidente d’honneur de la Ligue des droits de l’Homme (LDH) ;
Simon Duteil, co-délégué de l’Union syndicale Solidaires ;
Guillaume Duval, ancien journaliste ;
Mélanie Duverney-Pret, avocate ;
Nacer El Idrissi, président de l’Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF) ;
Francis Estève dit Cisco, artiste, chargé de médiation culturelle ;
Christian Eyschen, secrétaire général de la Libre pensée ;
Mireille Fanon Mendes France, présidente de la fondation Frantz Fanon ;
Frédéric Farrucci, cinéaste ;
Didier Fassin, anthropologue et médecin ;
Eric Fassin, sociologue à l’université Paris 8 ;
Philippe Faucon, cinéaste ;
Eric Favey, vice-président de la Ligue de l’enseignement ;
Gilles Favier, directeur du festival de photographie Images singulières ;
Pascale Ferran, cinéaste ;
Frère Bertrand Marie, moine à l’abbaye de Citeaux ;
Jacques Gaillot, évêque ;
Claude Garcera, président de l’Union nationale pour l’habitat des jeunes (UNHAJ) ;
François Gemenne, chercheur au FNRS ;
Dominique Gillot, présidente de la Fédération générale des Pep ;
Guillaume Gouix, comédien ;
Géraldine Gourbe-Vehlmann, autrice ;
Camille Gourdeau, présidente de la Fédération des associations de solidarités avec tou-te-s les immigré-e-s (Fasti) ;
Gari Gréu, musicien (Massilia sound system) ;
Augustin Grosdoy, co-président du Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap) ;
Judith Grumbach, réalisatrice ;
Nacira Guénif, professeure des Universités, sociologue, anthropologue ;
François Guennoc, président de L’Auberge des migrants ;
Murielle Guilbert, co-déléguée de l’Union syndicale Solidaires ;
Kaddour Hadadi HK et les saltimbanks, musiciens ;
Sacha Hagland, président de la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (Fidl) ;
Norah Hamadi, journaliste ;
Anne-Marie Harster, présidente de Solidarité laïque ;
Alain Hayot, anthropologue ;
Michel Hazanavicius, cinéaste ;
François Heran, professeur au Collège de France ;
Cédric Herrou, responsable d’Emmaüs-Roya ;
Imhotep, au nom de IAM (Akhenaton, Shurk’n, DJ Khéops et Kephren) ;
Liora Israël, sociologue, directrice d’études à l’EHESS ;
Geneviève Jacques, ancienne présidente de la Cimade ;
Agnès Jaoui, comédienne ;
Brigitte Jeannot, avocate ;
Fabien Jobard, directeur de recherches au CNRS ;
François Journet, psychiatre ;
Jul, dessinateur ;
François Julien-Laférierre, professeur émérite de droit public, ancien président de l’Anafé ;
Laurent Kebous, musicien ( Telegram, Les hurlements de Léo) ;
Abderrazak Kitar, président de Générations solidaires et Zembra Echo ;
Cédric Klapisch, cinéaste ;
Pascale Kramer, écrivaine ;
Pablo Krasnopolsky, militant du Réseau éducation sans frontières (RESF) ;
Myriam Laïdouni-Denis, vice-présidente de l’Association nationale villes et territoires accueillants (Anvita) ;
Valérie Laquittant, directrice de l’association Cetavoir de la Maison de l’image documentaire de Sète ;
Mathilde Larrère, historienne ;
Renée Le Mignot, co-présidente du Mouvement contre le racisme et pour l’amitié
entre les peuples (Mrap) ;
Henri Leclerc, avocat, président d’honneur de la Ligue des droits de l’Homme (LDH) ;
Florence Lecomte, directrice territoriale Bourgogne Est de l’APF France handicap ;
Geneviève Legay, militante altermondialiste ;
Françoise Lorcerie, chercheuse au CNRS ;
Germain Louvet, danseur étoile ;
Mélanie Luce, présidente de l’Unef ;
Rafaëlle Maison, professeure de droit international ;
Renaud Mandel, président de l’association pour la défense
des mineurs isolés étrangers (Admie) ;
Pierre-Alain Manonni, ingénieur et délinquant solidaire ;
Yann Manzi, co-fondateur d’Utopia 56 ;
Frédéric Marchand, secrétaire général de l’Unsa Education ;
Francine Markovits-Pessel, professeur émérite de philosophie ;
Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT ;
Gus Massiah, militant altermondialiste, co-fondateur du Forum social mondial ;
Henry Masson, président de la Cimade ;
Joris Mathieu, directeur du théâtre Nouvelle génération, centre dramatique national de Lyon ;
Paul Mayaux, président de la Fédération des associations générales étudiantes (Fage) ;
Nonna Mayer, Sciences Po, CNCDH ;
Maria Melchior, épidémiologiste, directeur de recherche à l’Inserm, et responsable du département « Santé » de l’Institut convergences migrations
Philippe Mérieux, président des Centres d’entrainement aux méthodes d’éducation active (Ceméa) ;
Claire Mestre, présidente d’Ethnotopies ;
Guillaume Meurice, humoriste ;
Nina Meurisse, comédienne ;
Dominik Moll, cinéaste ;
René Monzat, auteur ;
Richard Moyon, militant du Réseau Education sans frontières (RESF) ;
Laurent Mucchielli, sociologue, directeur de recherche au CNRS ;
Mourad Musset, musicien (La rue Ketanou) ;
Marie-Thérèse Mutin, éditrice ;
Gérard Noiriel, historien (EHESS) ;
Sonia Ollivier, co-secrétaire nationale du Syndicat national des personnels de l’éducation et du social à la protection judiciaire de la jeunesse (SNPES-PJJ/FSU) ;
Latifa Oulkhouir, directrice du Bondy blog ;
Papet J, musicien, membre du groupe Massilia sound system ;
Alysson Paradis, comédienne ;
Stephan Pélissier, délinquant solidaire ;
Patrick Penot, directeur du festival Sens interdits ;
Chloé Peytermann, artiste ;
Nicolas Philibert, cinéaste ;
Coline Pierré, écrivaine ;
Pablo Pillaud-Vivien, journaliste ;
Raphaël Pitti, médecin humanitaire ;
Emmanuel Poilane, président du Crid ;
Gilles Porte, cinéaste ;
Raphaël Porteilla, maître de conférence en sciences politiques ;
Jean-Yves Pranchère, professeur de théorie politique ;
Jean-François Quantin, co-président du Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap) ;
Stéphane Ravacley, pour Patrons solidaires ;
Judith Revel, philosophe ;
Laurence Ripoche, co-secrétaire nationale du SNEPES-PJJ/FSU ;
Rocé, musicien et documentariste ;
Anne Rochette, artiste, professeure à l’Ecole nationale des beaux-arts ;
Vanina Rochiccioli, avocate, présidente du Gisti ;
Joël Roman, philosophe ;
Jean-Luc Rongé, président de DEI-France ;
Isabelle Roth, avocate ;
Marie-Caroline Saglio-Yatzimirsky, professeure d’anthropologie, psychologue à l’hôpital d’Avicenne ;
Malik Salemkour, président de la Ligue des droits de l’Homme (LDH) ;
Pierre Salvadori, cinéaste ;
Frédéric Sawicki, politologue ;
Camilla Schmoll, directrice d’études EHESS ;
Pierre Ségura, président de la Fédération nationale des Francas ;
Reza Serkanian, cinéaste ;
Dominique Sopo, président de SOS Racisme ;
Mylène Stambouli, avocate ;
Benjamin Stora, historien ;
Omar Sy, acteur ;
Hocine Tandjaoui, écrivain ;
Pierre Tartakowsky, président d’honneur de la Ligue des droits de l’Homme (LDH) ;
Flor Tercero, avocate et présidente de l’ADDE ;
Benoît Teste, secrétaire général de la FSU ;
Laurent Thines, neuro-chirurgien ;
Lilian Thuram, président de la Fondation Education contre le racisme ;
Annie Tobaty, inspectrice générale de l’Education nationale à la retraite ;
Maryse Tripier, sociologue de l’immigration ;
Aurélie Trouvé, porte-parole d’Attac ;
Tryo, musiciens ;
Michel Tubiana, président d’honneur de la Ligue des droits de l’Homme (LDH) ;
Emilien Urbach, journaliste à l’Humanité ;
Flore Vasseur, écrivaine et réalisatrice ;
Anaïs Vaugelade, autrice, illustratrice, éditrice
Fabien Vehlmann, scénariste de bande dessinée ;
Marie-Christine Vergiat, vice-présidente de la Ligue des droits de l’Homme (LDH) ;
Patrice Vermeren, professeur émérite au département de philosophie de l’université Paris 8 ;
Dominique Vidal, journaliste et historien ;
Marie-Pierre Vieu, éditrice ;
Emmanul Vire, secrétaire général du Syndicat national des Journalistes CGT (SNJ-CGT) ;
Patrick Viveret, philosophe, essayiste altermondialiste ;
Gaëtan Vourc’h, comédien ;
Catherine Wihtol de Wenden, directrice de recherches au CNRS ;
Henriette Zoughebi, fondatrice du salon du livre de jeunesse ;
Michèle Zwang-Graillot, présidente de la Ligue de l’enseignement.