Par Hubert Jabot, section de la LDH de Pointe-à-Pitre
Le 10 décembre 2014, la section de Pointe-à-Pitre a saisi l’occasion du 66e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme (DUDH) pour réunir sur la place de la Victoire, lieu chargé d’histoire (nommée pour l’occasion « Cité des droits de l’Homme ») des classes de 4e et 3e des collèges Michelet, De Kermadec et Massabielle. Cette matinée alternant manifestations festives, sketches, discours, ateliers, questions-réponses fut très dense malgré une pluie intempestive qui n’a pas réussi à gâcher la fête.
Le sous-préfet, la représentante du maire de Pointe à Pitre, les Principales des trois collèges, le président de la LDH locale et celui de la Maison de la Citoyenneté ont dans leur discours expliqué aux trois cents collégiens réunis, les fondements de ce texte écrit juste après les horreurs de la Deuxième Guerre mondiale, sa portée et les principes d’universalité des droits dont il est porteur. Ensuite venait « la pratique » ; dans différents stands, des collégiens présentaient leur travail de préparation sur des sujets relatifs aux droits de l’Homme ; d’autres submergeaient de questions militants et avocats, notamment sur la délicate question des droits des migrants.
Le gospel final prouvait la joie de tous les collégiens.
Mais la commémoration de la DUDH restait à l’honneur dans la soirée lors d’une réunion publique, salle Georges Tarer, qui a rassemblé une centaine de personnes sur la question d’une brûlante actualité portant sur « Internet, réseaux sociaux : quelle surveillance ? Quels risques pour la vie privée et les droits de l’Homme ? » Avec pédagogie notre invitée, Maryse Artiguelong, membre du Comité central de la LDH et de l’Observatoire des libertés et du numérique (OLN), a exploré le sujet avec une grande maîtrise qui a suscité questions et interrogations du public. Son propos était précédé par une intervention introductive du président de la section, Hubert Jabot, qui a rappelé les principes essentiels qui fondent l’action de la LDH et les raisons de la commémoration de la DUDH.