Sachant parfaitement que je suis dans l’incapacité physique de me déplacer, Maurice Papon en a profité, lors de son procès, pour reprendre d’ignobles calomnies diffusées par des négationnistes sur Internet. Il ose prétendre j’ai été gardien du camp où je suis resté détenu, à 21ans, du 20 août 1941 au 14 septembre 1942. C’est tout simplement infâme. Dois-je rappeler que mes camarades de détention survivants m’ont élu après la guerre Président de l’Amicale du camp de Drancy ?
Paris, le 5 novembre 1997