La LDH s’étonne que le porte-parole de notre ministère des Affaires étrangères déclare n’avoir aucun commentaire à faire sur le résultat du référendum organisé en Tunisie par le président Ben Ali pour se maintenir indéfiniment au pouvoir. Les démocraties ont le devoir de dénoncer le caractère fallacieux du résultat proclamé par les détenteurs du pouvoir exécutif en Tunisie : 99,52% des suffrages. Un tel résultat est en réalité l’aveu que cette consultation du suffrage universel n’est qu’une dérision des procédures démocratiques. La LDH demande aux gouvernements de l’Union européenne de faire savoir que personne n’est dupe de la comédie montée par le président Ben Ali. Elle assure de sa solidarité les démocrates tunisiens qui ont eu le courage de dénoncer cette pratique. Paris, le 31 mai 2002