La LDH salue l’esprit qui a présidé à la rédaction des projets d’accords de Genève.
Si les conclusions de ce document n’engagent que ses rédacteurs et peuvent faire l’objet d’améliorations, son existence même oblige à un débat, notamment au sein des sociétés israélienne et palestinienne. Rejetant les logiques d’affrontement ou de ségrégation dont la manifestation la plus détestable est la construction d’un mur, les initiateurs de ce document interpellent tous ceux qui souhaitent que s’établisse une paix durable, laquelle doit avoir pour fondement la reconnaissance des droits du peuple palestinien tels que consacrés par les résolutions des Nations unies et l’existence de l’État d’Israël.
La LDH s’associe à l’espoir que représente tout dialogue entre les forces de paix palestiniennes et israéliennes.
Paris, le 1er décembre 2003