Les associations poursuivent leur combat pour le respect des droits des demandeurs d’asile présents à Calais.
Le 16 juillet 2024, un collectif d’associations, dont la LDH, sollicitait le ministre de l’Intérieur et le préfet du Nord concernant la réouverture de guichets aux fins d’enregistrement des demandes d’asile sur la commune de Calais.
En 2009, la saturation des dispositifs d’accueil des demandeurs d’asile à Calais avait conduit les autorités à mettre en place une dérogation au principe de régionalisation des demandes d’asile, en prévoyant la possibilité d’enregistrer celles-ci auprès de la sous-préfecture de Calais. À la suite du démantèlement de « la jungle », en octobre 2016, cette exception a été supprimée et les demandes d’asile doivent depuis lors de nouveau être réalisées au guichet unique pour demandeur d’asile (Guda) de Lille.
Depuis lors, de multiples dysfonctionnements sont relevés dans le cadre de l’enregistrement des demandes d’asile.
Nos organisations demandent ainsi l’ouverture d’une antenne de structure de premier accueil des demandeurs d’asile (Spada) pour le pré-enregistrement des demandes d’asile ainsi que la possibilité d’enregistrer à nouveau les demandes d’asile auprès de la sous-préfecture de Calais, afin que soit garanti l’accès effectif à cette procédure à toutes les personnes exilées à Calais.
Dans l’hypothèse où un refus nous serait opposé, nos associations introduiront un recours contentieux.
