Ciné, Théâtre : à voir !

La défense des droits et des libertés passe également par la culture

Certaines œuvres sont de très bons outils d’éducation et de sensibilisation aux droits et libertés, qui peuvent servir d’introduction à de nombreux débats, ouverts à un large public, et permettent d’aborder certaines thématiques avec un regard et un angle nouveau. C’est pourquoi la LDH tient à apporter son soutien aux œuvres culturelles ci-dessous.

La LDH soutient le film Sombras (Les ombres) d’Oriol Canals

Le grand mérite de ce documentaire est de nous montrer et de nous faire entendre des migrants sans-papiers arrivés en Espagne sur ces embarcations qui font parfois l’actualité lors de naufrages ou de sauvetages en mer. Eux ont survécu, mais à quel prix ! Certains racontent l’horreur et, comme si cela ne suffisait pas à bouleverser leur vie, ils découvrent l’Europe de leur rêves si dure, si inhumaine pour les migrants.

La LDH soutient le documentaire « Mains brunes sur la ville » de Bernard Richard et Jean-Baptiste Malet

Excellent documentaire, à recommander à toutes les sections qui veulent s’informer et organiser des débats sur le Front national : très documenté, clair, construit, donnant la parole aux responsables du FN (quand ils ne chassent pas les journalistes, ce qui contraint ceux-ci soit à cesser de filmer, soit à tourner en caméra cachée), à l’UMP comme à l’opposition socialiste et communiste et aux habitants.

La Ligue des droits de l’Homme soutient le documentaire « Le cimetière des vivants » de Audrey Hoc

La Ligue des droits de l’Homme soutient le documentaire « Le cimetière des vivants » qui démontre l’absurdité de la « politique du chiffre » par l’exemple des drames humains qu’elle engendre.
Trente deux mille expulsions de France en 2011 annoncées fièrement par Claude Guéant, ministre de l’Intérieur. Que se cache t’il derrière ces chiffres ?

La LDH soutient le film « L’Affaire Chebeya, un crime d’Etat ? » de Thierry Michel

Sortie en salle le 4 avril 2012

Le 2 juin 2010, à quelques jours du cinquantenaire de l’indépendance de la République démocratique du Congo, Floribert Chebeya, militant congolais des droits de l’Homme, président de La Voix des sans-voix, est retrouvé assassiné dans sa voiture aux environs de Kinshasa. Son chauffeur, Fidèle Bazana, a disparu (son corps n’a toujours pas été retrouvé, ni rendu à sa famille).

La LDH soutient Les petites voix de Jairo Carrillo et Oscar Andrade

Depuis Valse avec Bachir, on savait que les films d’animation savent parler avec force des sujets les plus graves, notamment de la guerre. Les petites voix, s’inscrit dans cette lignée et constitue, à partir de dessins et de témoignages recueillis auprès d’enfants colombiens, un excellent documentaire sur les ravages de la guérilla, des groupes paramilitaires et de l’armée pour l’ensemble des Colombiens, grands ou petits.

La LDH soutient le film documentaire « Paris mon paradis » d’Éléonore Yaméogo

« Les Africains entretiennent le mythe d’une immigration synonyme de réussite et de bonheur. Le mythe d’un eldorado. » déclare Eléonore Yaméogo, jeune réalisatrice Burkinabé, qui a grandi elle-même dans ce mythe. Dans sa volonté de comprendre et montrer les mécanismes d’un phénomène qui entretient les illusions et les désillusions, elle nous donne à voir un film qui est une tentative de démystification de la vie de l’immigré en Europe.

La LDH soutient le film « 93 la belle rebelle » de Jean-Pierre Thorn

La LDH soutient « 93, la Belle Rebelle », car ce film aime la banlieue et prouve qu’il n’est pas besoin d’un « plan Marshall » pour redonner une dignité à ses habitants. Il montre que depuis des décennies des cultures émergent, essaiment et qu’elles ne doivent rien aux pouvoirs publics… C’est dans la révolte, dans la rébellion que des individus, des groupes, réinventent une culture riche de l’acceptation des différences. C’est aussi eux qui retissent du lien social après que nos dirigeants aient laissé détruire le tissu industriel.

La LDH soutient le film « La Vénus noire » d’Abdellatif Kechiche

Tout au long du XIXe siècle, l’idée d’une primauté naturelle des Blancs, qualifiés de « race supérieure », s’est répandue en Europe pour justifier l’expansion coloniale, en s’appuyant sur des exhibitions de « sauvages », toujours mises en scènes, mais fonctionnant comme des démonstrations vivantes de cette « évidence ». Cela a forgé des stéréotypes qui circulent encore aujourd’hui dans les esprits.

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