Droits des étrangers

Du droit d’asile que la France n’accorde qu’avec une cynique parcimonie, aux iniques conditions d’enfermement que subissent les sans papiers dans les centres de rétention administrative (CRA), du contrôle policier tatillon et illégal à l’expulsion de familles entières d’enfants pourtant scolarisés dans notre pays, l’activité des sections de la LDH est profondément marquée par cette ardente obligation de défendre les plus démunis.

Réfugiés à Calais : vingt-deux millions d’euros pour servir de garde-chiourme !

Communiqué LDH. Vingt-deux millions d’euros, c’est ce que le gouvernement britannique offre de payer à la France pour cantonner les réfugiés à distance de ses côtes. Peu importe les attaches familiales, peu importe les devoirs de la Grande-Bretagne, l’essentiel est que la France continue à faire obstacle. Et le gouvernement français accepte de jouer ce jeu aussi malsain qu’honteux, s’inscrivant ainsi dans les accords du Touquet souscrits par N. Sarkozy.

Calais : les bulldozers ne font pas une politique !

Appel cosigné par la LDH. Une fois de plus, l’unique réponse qu’envisagent les pouvoirs publics face à la situation dans le Calaisis, c’est l’évacuation d’un camp de réfugiés, et leur dispersion. On feint de s’attaquer aux causes réelles du problème ; mais en réalité, en s’en prenant aux victimes condamnées à se disperser dans la peur, cette politique ne fait que le déplacer et l’aggraver. Cette « solution » n’en est pas une.

Non, le mouvement No Border n’est pas responsable de l’augmentation de la tension dans le Calaisis

Communiqué. Le ministère de l’Intérieur, la maire de Calais, la préfète du Pas-de-Calais ont uni leurs voix pour accuser les militants No Border d’être à l’origine de l’augmentation de la tension à Calais et à l’intérieur du ghetto où ont été assignés plusieurs milliers d’exilé-e-s. Nous, associations et collectifs qui soutenons les exilé-e-s, affirmons que ces accusations sont mensongères et infondées.

Dix ans de violences aux frontières sud de l’Union européenne. L’impunité autour de l’externalisation des politiques de « gestion » des migrations doit cesser

Déclaration commune. Dix années après les évènements meurtriers aux frontières de Ceuta et Melilla, en octobre 2005, les organisations de la société civile constatent une impunité des actes de violence commis sur les candidat-e-s à l’immigration vers l’Europe à la frontière nord marocaine, frontière sud de l’Europe.

STOP AUX TESTS D’ÂGE OSSEUX

Communiqué commun. Les organisations et personnalités signataires soutiennent l’initiative du groupe Socialiste et républicain du Sénat qui présente un amendement au projet de loi relatif au droit des étrangers en France visant à proscrire la pratique des tests de maturation osseuse, notamment à l’encontre des mineurs isolés étrangers (MIE).

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