Droits des étrangers

Du droit d’asile que la France n’accorde qu’avec une cynique parcimonie, aux iniques conditions d’enfermement que subissent les sans papiers dans les centres de rétention administrative (CRA), du contrôle policier tatillon et illégal à l’expulsion de familles entières d’enfants pourtant scolarisés dans notre pays, l’activité des sections de la LDH est profondément marquée par cette ardente obligation de défendre les plus démunis.

Justice des étranger-e-s, le 14 octobre : loin des tribunaux, proche de la police

Communiqué de l’Observatoire de l’enfermement des étrangers (OEE) dont la LDH est membre

Lundi 14 octobre se tiendra la première audience dans l’annexe du tribunal de grande instance de Meaux accolée au centre de rétention administrative (CRA) du Mesnil-Amelot, le plus grand de France, où sont enfermé-e-s des étranger-e-s en attente d’éloignement forcé.

Lettre ouverte de Pierre Tartakowsky, président de la LDH, adressée à François Hollande au sujet d’Edward Snowden

Monsieur le Président,

La Ligue des droits de l’Homme souhaite attirer votre attention sur la situation de M. Edward Snowden, à qui nous devons les révélations concernant l’existence d’un programme américain collectant des renseignements sur les serveurs de différentes sociétés exerçant dans le domaine de l’Internet.

Une journée mondiale des réfugiés … dont l’Union Européenne ne veut toujours pas

Appel conjoint de l’AEDH et ses membres

Il y a un an, le 20 juin 2012 : « Nos pensées vont plus que jamais vers les millions de femmes, d’enfants et d’hommes qui, partout dans le monde, sont contraints de fuir leur pays d’origine en raison d’une guerre, d’un conflit ou de persécutions. C’est encore une réalité dans le monde d’aujourd’hui », déclaraient conjointement la haute représentante Catherine Ashton et la commissaire européenne chargée des affaires intérieures, Cecilia Malmström. Combien sont-ils à avoir trouvé refuge dans l‘un des États membres de la première puissance commerciale mondiale ? Un peu plus d’1,5 millions ; ce qui représente à peine 3,5% des 42,5 millions des personnes qui, dans le monde, ont été obligées de fuir…

Lettre ouverte adressée par l’AEDH aux parlementaires européens : “Ne criminalisez pas les demandeurs d’asile !”

Téléchargez la lettre ouverte adressée par l’AEDH aux parlementaires européens, avant le vote sur le projet de réforme du régime d’asile européen commun (RAEC), afin de les encourager à refuser la détention des demandeurs d’asile et l’ouverture des fichiers d’empreintes digitales aux autorités répressives nationales et à Europol.

Les résidents étrangers voteront aux élections municipales de 2020… Chiche, monsieur le Président !

Communiqué LDH

Mauvaise nouvelle : après trente-deux ans de débat, tous les résidents étrangers devaient pouvoir voter aux élections municipales de mars 2014. Et ainsi avoir le droit, comme tous les citoyens français et européens, de donner leurs points de vue sur l’élection du maire et la gestion des affaires courantes de la commune où ils résident. Mais le président de la République a décidé qu’il n’y aurait pas, en 2013, de révision de la Constitution pour le permettre.

Communiqué: Harcèlement policier des migrants à Calais constaté par le Défenseur des droits

L’insupportable déni du ministère de l’Intérieur

Communiqué commun, dont la LDH est signataire

La réponse du ministère de l’Intérieur à la décision du 13 novembre 2012 du Défenseur des droits sur le harcèlement policier et les violations de droits dont sont victimes les migrants de Calais depuis de nombreuses années, vient d’être rendue publique : quatre mois pour ça…

Le droit de vote des étrangers aux élections locales dès 2014 : c’est important pour le « vivre ensemble » et la démocratie, c’est bon pour la République !

Communiqué du collectif « Droit de vote 2014 »

Le droit de vote et d’éligibilité des étrangers aux élections municipales ne figure pas dans les projets de loi constitutionnelle présentés au Conseil des ministres du 13 mars. Le collectif « Droit de vote 2014 » veut croire qu’il ne s’agit pas d’un abandon mais d’un simple délai de réflexion que se donnent le président de la République et le gouvernement.

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Les droits et les libertés ça n’a pas de prix, mais les défendre a un coût.