Libertés/Démocratie

La LDH s’inquiète des atteintes aux libertés publiques aggravées par des lois sécuritaires qui font des prisons des lieux d’inhumanité et de violence. De même la LDH agit pour l’indépendance de la justice, pour la présomption d’innocence. La LDH est de toutes les mobilisations contre l’extrême droite en France et dénonce leurs politiques discriminatoires. Enfin, les technologies de l’information et de la communication, si elles constituent d’indéniables avancées, peuvent être exploitées et deviennent alors des outils de surveillance et d’oppression.

Du Touvet (Isère) à Aix-en-Provence : non à de nouveaux éloges de l’OAS

Communiqué LDH

Au moment où s’ouvraient les négociations d’Evian pour mettre fin à la guerre d’Algérie, deux activistes, Albert Dovecar et Claude Piegts, membres des sinistres commandos delta de l’OAS, participaient à l’assassinat de Roger Gavoury, commissaire central d’Alger, dans la nuit du 31 mai au 1er juin 1961. Condamnés à mort, Dovecar et Piegts ont été exécutés le 7 juin 1962.

Un pas vers la réhabilitation des fusillés pour l’exemple de 14-18 ?

Communiqué LDH

Le ministre des Anciens combattants, Kader Arif, a annoncé le 16 avril à Craonne, dans l’Aisne, à l’occasion du 96e anniversaire de l’offensive du Chemin des Dames de 1917, qu’il avait demandé un rapport avant la fin du mois de juillet pour avancer dans le processus de réhabilitation des fusillés pour l’exemple de la Grande Guerre. Il a précisé qu’il souhaitait la mise en place d’une commission qui puisse préparer les réhabilitations nécessaires. La Ligue des droits de l’Homme qui, dès la guerre, a fortement porté ce combat et qui le considère comme inachevé, prend acte de cette annonce. Mais elle souhaite attirer l’attention sur les conditions pour que ce processus puisse aboutir à une vraie réhabilitation et ne soit pas une échappatoire.

La connaissance du génocide des Arméniens et les enjeux en France d’une loi de pénalisation

Le Groupe de travail « Mémoire, histoire, archives » de la LDH, la Revue arménienne des questions contemporaines et l’UGAB en partenariat avec le Comité de vigilance sur les usages publics de l’histoire (CVUH) organisent une journée d’étude le samedi 27 avril, de 9h 30 à 17h au siège de la LDH (138, rue Marcadet 75018 Paris – métro Lamarck Caulaincourt) sur « La connaissance du génocide des Arméniens et les enjeux en France d’une loi de pénalisation ».

Cinquante et un ans après le 17 octobre 1961, une importante reconnaissance des faits

Communiqué LDH

Dans un communiqué rendu public ce même jour, le président de la République a déclaré : « Le 17 octobre 1961, des Algériens qui manifestaient pour le droit à l’indépendance ont été tués lors d’une sanglante répression. La République reconnaît avec lucidité ces faits. Cinquante et un ans après cette tragédie, je rends hommage à la mémoire des victimes. »

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