Libertés/Démocratie

La LDH s’inquiète des atteintes aux libertés publiques aggravées par des lois sécuritaires qui font des prisons des lieux d’inhumanité et de violence. De même la LDH agit pour l’indépendance de la justice, pour la présomption d’innocence. La LDH est de toutes les mobilisations contre l’extrême droite en France et dénonce leurs politiques discriminatoires. Enfin, les technologies de l’information et de la communication, si elles constituent d’indéniables avancées, peuvent être exploitées et deviennent alors des outils de surveillance et d’oppression.

La Fondation pour la mémoire de la guerre d’Algérie : une institution partisane et orientée

Communiqué LDH

Le secrétaire d’Etat à la Défense et aux Anciens Combattants, Hubert Falco, a installé à l’Hôtel des Invalides une Fondation pour la mémoire de la guerre d’Algérie, des combats du Maroc et de Tunisie, en application de l’article 3 de la loi du 23 février 2005 qui demandait (dans son article 4) que « les programmes scolaires reconnaissent en particulier le rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord ». Alors qu’après les polémiques suscitées par cette loi le président de la République d’alors avait fait retirer cette phrase de l’article 4 sans créer ladite Fondation, celle-ci vient d’être instituée avec pour vice-président celui qui a été le principal artisan de cette loi, M. Hamlaoui Mekachera.

Le préfet doit interdire l’hommage à l’OAS annoncé à Perpignan

Communiqué LDH

Depuis 2003, une association d’anciens membres de l’OAS, l’Adimad (Amicale pour la défense des intérêts moraux et matériels des anciens détenus et exilés politiques de l’Algérie française) organise un rassemblement au cimetière du Haut-Vernet à Perpignan qui prétend « honorer les 116 fusillés et disparus pour que vive l’Algérie française ».

Le Mémorial du quai Branly, le pouvoir et les nostalgiques de la colonisation

Communiqué LDH

En dépit des protestations exprimées par les associations de victimes de l’OAS (notamment l’Anpromevo) ainsi que les organisations d’anciens combattants de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de Tunisie (Ufac, Fnaca, Arac, etc.), le président de la République et son gouvernement ont décidé d’inscrire sur la colonne centrale du Mémorial du quai Branly, voué aux morts de ces conflits, les noms des victimes civiles de la manifestation appelée par l’OAS de la rue d’Isly, à Alger, du 26 mars 1962, à l’occasion du 48e anniversaire.

La réhabilitation des fusillés pour l’exemple de 14-18 : la LDH demande une commission indépendante

Communiqué LDH

La réhabilitation des victimes des tribunaux militaires de 14-18 est loin d’être achevée. Malgré les efforts de la Ligue des droits de l’Homme et d’autres associations qui ont permis d’annuler un certain nombre de condamnations, comme celle des « caporaux de Souain », dont l’instituteur Théophile Maupas défendu avec acharnement par sa veuve, Blanche Maupas, de nombreux soldats victimes d’injustices flagrantes n’ont pas été réhabilités.

48ème anniversaire du 17 octobre 1961 : Vérité et Justice

Appel au rassemblement Samedi 17 octobre à 17 h. à la Place Saint-Michel à Paris

Le 17 octobre 1961, des dizaines de milliers d’Algériens manifestaient pacifiquement à Paris contre le couvre feu discriminatoire qui leur avait été imposé par Maurice Papon, Préfet de police de Paris. Ils défendaient leur droit à l’égalité, leur droit à l’indépendance et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

Enseignement et transmission : la question des harkis, entre histoire coloniale et immigration post-coloniale

Une initiative du partenariat entre la LDH et l’association Harkis et droits de l’Homme, une journée à destination des enseignants organisée par l’Institut national de recherche pédagogique (INRP), l’association harkis et droits de l’Homme (AHDH) et la Cité nationale de l’histoire de l’immigration (CNHI), vendredi 29 mai

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Les droits et les libertés ça n’a pas de prix, mais les défendre a un coût.