Observatoire de la liberté de création

Censurer la création, c’est porter atteinte à la faculté de chacun de pouvoir jouir des arts et des œuvres, et porter atteinte au débat et à la faculté critique. Le respect de la liberté de création est essentiel pour la démocratie. Or les formes de censures ou de restrictions imposées aux œuvres et aux artistes ne cessent de se multiplier. La LDH a créé un « Observatoire de la liberté de création » qui, avec de nombreux partenaires, intervient sur ces questions. L’observatoire a publié un guide L’œuvre face à ses censeurs.

Un attentat qui vise le cœur de notre démocratie

Communiqué de l’Observatoire de la liberté de création.
L’ensemble des membres de l’Observatoire de la liberté de création fait part de sa consternation à la suite du terrible attentat qui a frappé Charlie Hebdo. Nos pensées accompagnent les victimes et leurs familles. La liberté de la presse est une liberté fondamentale, et la mort de douze personnes, dont quatre grands caricaturistes, vise le cœur de notre démocratie. Ces journalistes ont péri dans le noble exercice de leur métier.

« Exhibit B » : contre la violence, le TGP doit être protégé

Communiqué commun : LDH – Licra – Mrap – Observatoire de la liberté de création.
Hier soir, au théâtre Gérard Philipe (TGP) de Saint-Denis, seules deux représentations d’« Exhibit B » de Brett Bailey ont pu avoir lieu, alors que six étaient prévues. Cette œuvre est un spectacle majeur, car elle ne fait pas que dénoncer le racisme et la violence faite aux Noirs tout au long de l’Histoire. La mise en scène permet à des comédiens noirs de représenter ces faits tragiques avec humanité et dignité, et au public de regarder sans ambigüité possible un passé et un présent qui nous regardent, nous questionnent profondément et nous bouleversent, quelle que soit la couleur de notre peau.

Nommer le Hongrois Tibor Navracsics à l’Education, à la Culture et à la Jeunesse, c’est envoyer un signal extrêmement inquiétant !

Communiqué de l’Observatoire de la liberté de création. L’Observatoire de la liberté de création exprime ses plus vives inquiétudes quant à la liberté de création et d’expression, dans l’Union européenne. Celle-ci sera désormais de la responsabilité de Tibor Navracsics, ancien ministre hongrois de la Justice et de l’Administration, auteur de lois portant atteinte, dans son pays, à la liberté des juges, des médias, des ONG, de la Cour constitutionnelle.

L’Observatoire de la liberté de création s’oppose à la censure à Aubagne

Communiqué de l’Observatoire de la liberté de création Aubagne (Bouches-du-Rhône) n’accueillera pas la 13e édition du Festival international d’Art singulier qui devait présenter les œuvres d’une cinquantaine d’artistes. La municipalité UMP refuse d’exposer deux d’entre elles, L’Amour, de Marie Morel, et La Machine à accoucher, de Demin, qu’elle qualifie de « pornographiques ». Ces œuvres…

Contre la censure, aux actes !

Lettre ouverte de l’Observatoire de la liberté de création

Il y a eu, en 2000, Présumés innocents, exposition au CAPC de Bordeaux dont les commissaires ont été poursuivies, a posteriori, au pénal, par une association s’occupant de rechercher les enfants disparus, la Mouette. La procédure a fini par un non-lieu, de nombreuses années après, mais elle a marqué les esprits et le retour de l’ordre moral qui n’a fait que s’aggraver ces dernières années.

Pas de prison pour l’éditeur et le traducteur d’Apollinaire !

Communiqué de l’Observatoire de la liberté de création

Le 16 février 2010, la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) a condamné la Turquie. Selon la CEDH, on ne peut se fonder sur l’obscénité ou, de façon plus générale, invoquer la morale pour justifier la condamnation à une lourde amende de l’éditeur des Onze mille verges, « œuvre d’un auteur mondialement connu, Guillaume Apollinaire ». Si la Cour note que l’œuvre fit scandale lors de sa publication en 1907, elle ajoute qu’il ne faut pas « sous-estimer dans ce cas précis le passage de plus d’un siècle depuis la première parution de l’ouvrage en France, sa publication dans de nombreux pays en diverses langues, ni sa consécration par l’entrée dans La Pléiade une dizaine d’années avant la saisie dont il a fait l’objet en Turquie ». Dès lors, le droit du public à accéder à une « œuvre figurant dans le patrimoine littéraire européen » doit triompher des « singularités culturelles, historiques et religieuses des pays membres du Conseil de l’Europe ».

Débat sur la liberté de création, mercredi 26 juin, à l’Ecole nationale des Beaux-arts

Table-ronde sur la liberté de création, le mercredi 26 juin, à l’Ecole nationale des Beaux-arts, débat organisé par l’Observatoire de la liberté de création et le Jeu de Paume.

En réaction à la polémique suscitée par l’exposition « Foyer Fantôme » d’Ahlam Shibli au Jeu de Paume, cette table ronde se propose d’aborder les thèmes de la liberté de représentation artistique confrontée au réel, de la responsabilité de l’institution qui expose des œuvres sources de polémique, de la liberté du spectateur d’accéder librement aux œuvres (article 27 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme), et enfin de l’enjeu démocratique de la liberté d’expression dans toutes ses composantes.

Lettre ouverte adressée à Aurélie Filipetti, par l’Observatoire de la liberté de création, au sujet de l’exposition d’Ahlam Shibli

L’Observatoire de la liberté de création s’adresse à vous au sujet de l’exposition d’Ahlam Shibli présentée actuellement au Jeu de Paume, objet de pressions, et parfois d’attaques violentes qui en menacent le bon déroulement, compromettent la sécurité du personnel du Jeu de Paume et du public. Ces faits menacent la liberté de création que nous défendons.

L’Observatoire de la liberté de création dénonce la censure de l’affiche du film d’Alain Guiraudie

Communiqué de l’Observatoire de la liberté de création dont la LDH est membre

Les municipalités UMP de Saint-Cloud et de Versailles ont cru bon de retirer des rues de leur ville l’affiche de L’Inconnu du lac, film d’Alain Guiraudie sorti sur les écrans ce mercredi, créée par l’illustrateur Tom de Pékin, et où figurent au premier plan deux hommes dessinés qui s’embrassent.

La RATP censure désormais au nom de la religion et des bonnes moeurs

Communiqué Observatoire de la liberté de création, dont la LDH est membre.

En refusant cette affiche de la prochaine série d’ARTE, la RATP, par le
truchement de sa régie Métrobus, ne s’en prend plus seulement aux
cigarettes de Gainsbourg et aux pipes de monsieur Hulot, elle se prend
désormais pour la Congrégation de la foi, dont chacun sait qu’elle
servait à la mise à l’Index, et décide de ce qui pourrait être considéré
comme une attaque à la religion chrétienne. La RATP voit dans cette
main dans le dos une allusion sexuelle.

Le conseil régional de la Réunion ne veut plus financer le festival Sakifo

Communiqué de l’Observatoire de la liberté de création

Le conseil régional de la Réunion a pris la décision de retirer son financement au Festival Sakifo en raison de la programmation de l’artiste Orelsan. A cause d’une chanson qui a provoqué un scandale en 2009 et que l’artiste ne programmait pas de chanter lors de ce Festival.

Trois évènements de soutien au théâtre du Rond-Point jeudi 8 décembre pour la pièce Golgota picnic

Le jeudi 8 décembre, trois événements sont organisés en soutien au théâtre du Rond-Point :

1. La Ligue des droits de l’Homme (LDH) appelle à manifester à 18h30 à l’angle avenue Montaigne / avenue Franklin Roosevelt ;

2. Le théâtre portera sur sa façade un signe fort exprimant le soutien de la LDH ;

3. Un tract de soutien de l’Observatoire de la liberté de création créé par la LDH sera distribué tous les soirs aux spectateurs.

Golgota Picnic : Soutien à la liberté de création

La Ligue des droits de l’Homme, la Ligue de l’enseignement, le Snap CGT et le SFA appellent à soutenir la liberté de création devant le Théâtre du Rond-Point qui propose la pièce de Rodrigo Garcia « Golgota Picnic » du 8 au 17 décembre 2011

Rassemblement le jeudi 8 décembre 2011 à 18h30 (métro Franklin D. Roosevelt ou Champs-Élysées Clemenceau)

L’Observatoire de la liberté de création soutient le théâtre face aux intégristes catholiques

Communiqué

Après les exactions commises en Avignon contre l’œuvre Piss Christ d’Andres Serrano, voilà que les groupuscules d’extrême droite ont décidé de perturber deux spectacles, Sur le concept du visage du fils de Dieu, création de Romeo Castellucci, en tournée depuis le 20 octobre, d’abord à Paris, au Théâtre de la Ville puis au Centquatre, ensuite à Rennes et à Villeneuve d’Ascq, et le spectacle Golgota Picnic mis en scène par Rodrigo Garcia, prévu à l’affiche du Théâtre de Garonne à Toulouse du 16 au 20 novembre, puis au Théâtre du Rond-Point à Paris du 8 au 17 décembre, dans le cadre du prestigieux Festival d’automne.

L’Observatoire de la liberté de création soutient la Collection Lambert contre les intégristes

Communiqué de l’Observatoire de la liberté de création

Après la demande de l’évêque d’Avignon de retirer de l’exposition « Je crois aux miracles » la photographie Piss Christ de l’artiste américain Andres Serrano, après la lettre ouverte de l’institut Civitas à la maire d’Avignon, c’est désormais l’Agrif[1] qui menace de saisir le juge des référés pour obtenir le retrait de cette œuvre du site de la Collection Lambert.

L’Observatoire de la liberté de création soutient le responsable de l’Espace Saint-Michel attaqué par un commando dimanche 3 avril.

Communiqué de l’Observatoire de la liberté de création

Ce jour là, en fin d’après midi, un groupe de militants a tenté d’empêcher la projection du film « Gaza-strophe, Palestine » de Samir Abdallah et Kheredine Mabrouk programmé au cinéma Espace Saint-Michel à Paris depuis le 16 mars 2011.

L’Observatoire de la liberté de création exige la liberté pour les cinéastes iraniens Jafar Panahi et Mohammad Rasoulof !

Communiqué de l’observatoire de la liberté de création

Le régime iranien vient de commettre une ignominie de plus en condamnant le cinéaste Jafar Panahi à six ans de prison, à vingt ans d’interdiction « de réaliser des films, d’écrire des scénarios, de voyager à l’étranger ou de donner des interviews à des médias locaux ou étrangers », et Mohammad Rasoulof, jeune réalisateur qui travaillait avec Panahi, à six ans de prison.

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